JULIEN  -  en prépa TSI à Alès de 2008 à 2011 -

Ecole intégrée : ENSIAME Valenciennes

 

 

C’est très tard pendant ma terminale que j’ai appris l’existence de la prépa TSI. Je pensais, à la base, faire un DUT GEII sans trop savoir quoi faire par la suite. Je n’avais pas encore d’idée précise sur ce que je voulais faire plus tard.

Pour éviter de m’enfermer trop tôt dans une spécialité et continuer à m’ouvrir un maximum de portes, j’ai donc suivi ce cursus après mon BAC STI. Avec du recul, c’était un très bon choix. Ça m’a permis d’intégrer une école d’ingénieurs, chose qui n’aurait pas été aussi évidente si j’avais suivi la voie de l’IUT.

La prépa TSI me convenait bien car elle intégrait une bonne proportion de matières « techno » comme la mécanique ou l’électrotechnique/électronique. Matières dans lesquelles je me sentais plus à l’aise que les maths ou la physique par exemple. C’est d’ailleurs la période scolaire pendant laquelle j’ai le plus travaillé dans ma vie d’étudiant. Ce sont deux années (ou trois me concernant) pendant lesquelles il faut se donner à fond dans les études. Ce n’est pas forcément évident tout le temps, il y a des sacrifices à faire, mais on n’a rien sans rien. Ça permet d’intégrer de bonnes écoles d’ingénieurs, qui elles, nous permettront de nous rapprocher de bonnes entreprises, via des stages ou des alternances.

Pour ma part après la prépa, j’ai fait l’ENSIAME de Valenciennes en spécialité conception mécanique, avec en parallèle un Master 2 Administration des Entreprises. J’ai fait deux stages, un de 5 mois dans un labo R&D au sein d’une université anglaise, dans les matériaux composites, et un de 6 mois aux USA, chez l’un des leaders mondial de logiciel de calcul mécanique : ANSYS.

Rentré en France, j’ai été embauché chez ALTEN Aix en Provence dans la foulée (pour un salaire intéressant) pour faire du calcul mécanique avec ANSYS, pour des clients comme AREVA. 9 mois après, on m’a proposé de passer du côté commercial chez ALTEN (pour un salaire encore plus intéressant). J’ai donc été manager pendant plus d’1,5 an, puis j’ai souhaité revenir à un métier moins commercial et plus technique. J’ai donc postulé chez SPIE Nucléaire (qui fait des études et des travaux électriques en centrale nucléaire pour EDF) et j’ai été recruté en tant que responsable d’affaires travaux.

Pour la petite anecdote, ayant un profil plutôt mécanicien d’origine, SPIE n’était pas vraiment décidé à m’embaucher. Mais quand ils ont vu que j’avais fait de l’électricité en filière technique au lycée et en prépa, ils m’ont pris.

En résumé, le choix de la prépa TSI m’a permis d’être là où je suis aujourd’hui, et a même été quasi déterminant dans le choix qu’a fait mon entreprise actuelle de m’embaucher.

 

Julien